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Comme mon objectif est de partir pour de longues balades avec ma Vespa, j’augmente petit à petit les kilomètres de mes parcours et le dénivelé aussi. Comme je respecte toujours le rodage, je ne vais pas encore parler de ses performances à la montée ni de sa vitesse de pointe. Mais ce que je peux déjà vous dire, c’est qu’au départ, je n’étais pas très à l’aise avec la position assise très proche du guidon (par rapport à ma Harley avec les pieds plus en avant). Pour améliorer le confort, je me recule sur la selle et laisse pendre de temps en temps mes jambes pour les détendre. Au fur et à mesure, je m’habitue à cette nouvelle position. 

Maintenant que GreenBaby a déjà roulé plus de trois cents kilomètres, je me permets un peu plus de dénivelés. Je veille à sélectionner des parcours avec des montées douces et lorsqu’elles sont plus raides, je fais attention à ce qu’elles ne soient pas trop longues. Ce parcours est parfait pour cela. Pour l’instant, je ne mets pas les gaz à fond quand j’accélère, j’y vais progressivement. Ce qui veut dire que je ne prends pas mon élan pour entamer la montée et je fais attention à ne pas forcer sur le moteur, c’est-à-dire que je fais attention à ce que la Vespa ne perde pas de vitesse. En général, la Vespa se stabilise à soixante kilomètres-heure dans les montées, sans forcer. 

Les pneus d’origine Mitas sont très performants sur route sèche et ont l’air bien stables sur route mouillée. Cela fait déjà deux fois que je me fais prendre par la pluie. Dans ce cas, attention à vous arrêter pour emballer le joli panier en osier, ainsi il restera joli plus longtemps. 

Cette ballade au départ d’Yverdon direction Saint-Cergue, puis Ballaigues par la Vallée de Joux est magnifique. La vue est imprenable sur le lac, les montagnes et la plaine aussi. Vous pouvez faire une halte pour boire un café à la Fondation Michalski de Montricher et visiter leur bibliothèque de folie. Le site est superbe et reposant. 

Lorsque vous reprendrez la route en direction de Saubraz, vous aurez une jolie descente dans une cuvette après Bière et une première bonne et courte montée. En cas de besoin, une station Agip vous attend à la sortie de Saubraz, avant d’entamer la suite du voyage en direction de Saint-Cergue. Là encore, la route est variée jusqu’à Arzier. À partir de là, le dénivelé se fait plus important et sur une bonne portion, jusqu’au plateau de Saint-Cergue où le paysage typique au Jura est incroyablement sauvage. 

Si vous voulez reposer votre Vespa et manger un morceau, je vous conseille Rando Burger. Ce petit bistro très sympathique cuisine des burgers de folie. Vous pouvez manger à l’intérieur ou sur leur terrasse. L’ambiance est à mi-chemin entre le chalet et les USA.

Quand vous repartirez, vous entamerez une montée continue jusque sur le plateau avant d’arriver en France. Pas d’épingles, juste de jolies courbes. Les premières fois, j’ai été un peu surprise dans les descentes avec la Vespa, j’avais l’impression de devoir toujours corriger la trajectoire dans les courbes. Maintenant, je me suis habituée aux petites roues et j’arrive à avoir de belles sensations dans les virages. Je trouve le frein moteur assez efficace pour ce petit moteur. J’ai l’habitude de bien anticiper en roulant, ce qui me permet de très peu utiliser les freins. Lorsque je les utilise, je les trouve efficaces.

À partir de là, GreenBaby peut se reposer, la route est plate ou en descente, rien de bien méchant. Une petite halte à Le Pont pour un café ou un dessert au Tea Room du coin avec une vue magnifique sur le lac et la Vallée. 

Je reprends la route par le col du Mont d’Orezeires. Ma Vespa tient le huitante sans intervention de ma part toute la descente, un vrai bonheur. Puis j’entame depuis Ballaigues la magnifique descente sur la plaine de l’Orbe. Je me prends une bonne rincée jusqu’à la maison. 

Au final, nous avons roulé GreenBaby et moi (escortées par DarkVespa en Harley) tranquillement 150 km avec à l’arrivée aucune fatigue ni douleur. Que du bonheur.

À bientôt sur la route.

VespaBaby