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Salut les Vespistes! 

Comme vous l’avez peut-être constaté, nos kilomètres totaux ont fait un bond dans le temps. Ils sont passés d’un coup de 450 à 6’460 km, sans rien entre-deux. Il faut dire que nous sommes de mauvais tour opérateurs avec BlackVespa. On roule, on roule et on oublie de s’arrêter. Une fois au bout de la route, pas de photo ou presque pour appuyer la beauté des paysages et nos péripéties. Rien que la fatigue, le plaisir du voyage et le retour en tête. C’est ainsi que se déroulent nos trips. 

Mais nous ne sommes pas des ingrats et nous tiendrons nos promesses, nous allons poster les parcours de nos road trips, photos ou pas à la clé. Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre voyage ! C’est encore mieux comme ça. 

Question mécanique

Il n’y a rien à redire sur nos bécanes. Nous avons suivi les instructions du constructeur et effectués un service aux 1’000 et 5’000 km. Pour la suite, c’est tous les 5’000 km. 

Pour la saison d’hiver, nous vous réservons une petite surprise de taille… mais je ne vous en dis pas plus. Rendez-vous mi-janvier pour le lever de rideau !

En attendant, savez-vous qu’il existe des pneus neige pour nos amours de Vespas ?! Et bien oui ! Et pour notre prochain périple, nous avons équipé nos belles de pneus IRC Urban Snow. Le must du must pour rouler sur la neige, les routes froides et mouillées et sur les feuilles mortes. La tenue de route avec ces pneus est dingue. On peut attaquer en toute tranquillité. Il faut bien compter sur 100 km pour les arrondir et enlever la pellicule de protection. Au départ, le pneu nous entraîne dans sa trajectoire, il faut un peu lutter avec lui. Mais plus on roule, plus il se fait. Une fois cette étape passée, c’est que du bonheur. 

Nous avons testé pour vous !

Dès les premiers flocons, nous sommes montés en altitude pour tester notre joli matériel en prévision de notre prochain voyage. Nous sommes équipés de tenues entièrement Gore-Tex pour le froid et la pluie. BackVespa est équipé en Dainese et moi j’ai testé pour commencer la tenue Stella Bogota d’Alpinestar. Le bémol de cette tenue c’est qu’elle est fabriquée en Drytec, c’est du Gore-Tex maison, histoire d’avoir des prix abordables. Mais du coup, elle ne tient pas si chaud que ça. Par contre, il n’y a rien à redire sous la pluie, elle fait son travail. À ce propos, nous nous sommes pris une pluie du tonnerre un jour. Nous avons roulé deux heures sous une pluie battante. Nos tenues ont résisté, mais nous avons quand même été mouillés dans la nuque et dans nos gants. Je vais vous expliquer pourquoi. 

Lorsqu’il pleut fort, passez vos manches par-dessus vos gants, sinon, la pluie ruissellera à l’intérieur. Achetez une cagoule gore-tex Richa pour mettre à l’intérieur du casque. Son grand col passera par-dessus celui de la veste et l’eau sera détournée. Fini l’eau qui coule dans le dos !

Pour les chaussures, nous avons investi dans une paire de bottes Daytona. Travel Star GTX pour moi et Trans Tour Man GTX pour DarkVespa. Ces bottes sont très, très confortables et surtout, elles sont entièrement conçues et fabriquées en Allemagne. Allez jeter un coup d’œil sur leur site, vous trouverez une vidéo très instructive qui montre toute la chaîne de fabrication. Même si la botte est confortable et d’excellente qualité, je ne la trouve pas assez chaude pour des températures inférieures à 10°, même avec deux couches de chaussettes en Mérino. 

Retournons à notre neige

Arrivés au sommet de la montagne, nous avons pu constater que nos bécanes étaient stables sur les routes enneigées. Par contre, il faut bien rester droit dans les trajectoires, les petites roues de la Vespa ne permettent pas trop de s’amuser dans la gadoue ou la poudreuse. Même si nos pneus sont hyper-profilés, leur diamètre nous limite notamment dans l’évacuation de la neige, mais aussi l’essieu se retrouve vite submergé. Pour la petite histoire, je n’ai pas pu résister à plonger dans une masse de poudreuse au bord de la route. Une station-service fermée n’avait pas déblayé la surface plane, ce qui m’a donné un joli terrain de jeu. Bien mal m’en a pris, moi qui pensais être à toute épreuve avec mes super pneus neige. GreenBaby est partie dans tous les sens, j’avais l’impression de rouler sur de la glace. Je la récupérais un coup à gauche, un coup à droite… même avec un filet de gaz elle se mettait de travers. Bon assez rigolé, je retourne sur la route. Une fois les pneus évacués de la poudreuse, j’ai retrouvé une bonne accroche au sol. Alors, rouler sur la neige tassée oui, dans la poudreuse à vos risques et péril.

Vous imaginez bien que lorsque l’on roule dans ces conditions, il ne fait pas chaud, ce jour-là, il faisait -5°. Le froid aura eu raison de ma combi AlpineStar Stella Bogota. Depuis, je me suis rabattue sur une combinaison Dane en Gore-Tex pro. Je ne peux que recommander leur matériel. C’est une société danoise qui conçoit ces tenues pour la moto et je peux vous dire que tout est pensé pour le voyage et conçu de manière solide. C’est de la bombe cette marque! Depuis, je n’ai plus froid. 

Et pour finir, les gants. Je n’ai jamais voulu de gants chauffants prétextant que je n’en avais pas besoin… Grave erreur, la vitesse intensifie la sensation de froid sur nos mains qui ne bougent pas des masses. Alors, passé en dessous des 10°, il fait vraiment froid. Il suffit qu’il pleuve par-dessus le marché et l’humidité finira de vous congeler les mains. Depuis des années, je roule avec des gants Five. C’est la seule marque qui à mon sens réalise des gants pour femmes dans des proportions adaptées. Comme j’ai de petites mains, mais avec de longs doigts, je me retrouve toujours avec des gants trop larges. Depuis, que j’ai découvert la marque Five, mes mains revivent et mes sensations au guidon aussi. Pour l’été, je roule avec les Kansas et l’hiver avec les HG3 EVO WP. Malheureusement, les gants chauffants pour femme n’existent pas en Gore-Tex chez Five, mais en Dry-Tech. Ils sont totalement étanches, mais moins chauds du coup. Je dois avouer que l’hiver, je ne pourrai plus m’en passer. 

Comme nous roulons dans des conditions extrêmes, entre six à huit heures par jour, c’est important d’être bien équipés. 

La condition à une bonne régulation de la chaleur corporelle, c’est la règle des couches. Nous commençons par des sous-vêtements en laine mérinos, puis une petite veste légère en plume, un vêtement technique polaire et pour finir nos vestes et pantalons de moto en Gore-Tex. Petite précision, la Veste Dainese Antartica 2 est particulièrement bien conçue pour le froid. Elle a comme doublure, une doudoune à pouvoir gonflant 700 et le bout des manches est en Néoprène, ce qui facilite leur passage par-dessus les gants.

Voilà, ce que je peux vous dire de nos divers tests depuis l’achat de nos Vespas. 

Roulez bien, et restez prudents !

À bientôt sur la route.

GreenBaby